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publié le , mis à jour le

2019

Training minds for the war of ideas
Ashridge College, the Conservative Party and the cultural politics of Britain, 1929–54
, Clarisse Berthezène, format paperback, Manchester University Press, June 2015, 288p.

This book examines attempts by the Conservative party in the interwar years to capture the ’brains’ of the new electorate and create a counter-culture to what they saw as the intellectual hegemony of the Left. It tells the fascinating story of the Bonar Law Memorial College, Ashridge, founded in 1929 as a ’College of citizenship’ to provide political education through both teaching and publications. The College aimed at creating ’Conservative Fabians’ who were to publish and disseminate Conservative literature, which meant not only explicitly political works but literary, historical and cultural work that carried implicit Conservative messages. This book modifies our understanding of the history of the Conservative party and popular Conservatism, but also more generally of the history of intellectual debate in Britain. It sheds new light on the history of the ’middlebrow’ and how that category became a weapon for the Conservatives.

Winner of the 2016 PSA Group Prize for the best publication on conservatism

’Dr Berthezène bids fair to join that distinguished band of French historians, from Taine and Tocqueville through to Boutmy and Halévy, who for nearly two centuries have taught British readers and citizens many facts and insights about ourselves that we do not learn from our native commentators’
Jose Harris, The English Historical Review, Volume 132, Issue 556, 1 June 2017.

A review of the volume by David Thackeray, Twentieth Century British History, Volume 27, Issue 1, March 2016 can be read here


Le Touran : Entre Mythes, Orientalisme & Constructions identitaires, Anna Caiozzo, Laurent Dedryvère & Stéphanie Prévost (coord.), Valenciennes : PUV, 2018, 278 p.

Mystérieux « Touran » : si ce terme, qui renvoie à une région mal définie d’Asie centrale, est aujourd’hui mal connu en France, son usage est plus répandu dans d’autres pays, où il reste étroitement associé à une nostalgie folkloriste, voire à un programme politique nationaliste. Dans ce contexte, il désigne souvent un foyer originel fantasmé et ses habitants, les « Touraniens », apparaissent à la fois comme des ancêtres glorieux et des figures tutélaires pour l’avenir.
Comment le terme Turya, issu du corpus avestique et de l’épopée iranienne du Shah nama (xie siècle), finit-il par désigner en Europe, à partir de la fin du xviiie siècle, une hypothétique famille de langues, un groupe de peuples, voire une « race » humaine imaginaire ?

Cet ouvrage propose la première étude transhistorique et transnationale du terme « Touran » et de ses usages depuis la Haute Antiquité jusqu’à nos jours, en Europe, en Asie centrale et en Turquie.


Who Owns the News ? A History of Copyright, by Will Slauter. Stanford University Press, 2019.

You can’t copyright facts, but is news a category unto itself ? Without legal protection for the "ownership" of news, what incentive does a news organization have to invest in producing quality journalism that serves the public good ? This book explores the intertwined histories of journalism and copyright law in the United States and Great Britain, revealing how shifts in technology, government policy, and publishing strategy have shaped the media landscape.

Publishers have long sought to treat news as exclusive to protect their investments against copying or "free riding." But over the centuries, arguments about the vital role of newspapers and the need for information to circulate have made it difficult to defend property rights in news. Beginning with the earliest printed news publications and ending with the Internet, Will Slauter traces these countervailing trends, offering a fresh perspective on debates about copyright and efforts to control the flow of news.


Couv_Larpenteur_vagabond_julien_negre L’arpenteur vagabond. Cartes et cartographies dans l’œuvre de Henry David Thoreau, by Julien Nègre. Lyon, ENS Éditions, coll. « Signes », 2019, 354 p., ISBN : 9791036201158.

Depuis les cartes anciennes qu’il a consultées et copiées jusqu’aux nombreux plans de géomètre qu’il a dessinés en tant qu’arpenteur professionnel, les cartes abondent dans les archives et la documentation de Thoreau. L’arpenteur vagabond s’intéresse à ces documents longtemps négligés par la critique et au rôle que cette familiarité avec le geste cartographique a joué dans le travail de l’écrivain. Ce parcours de l’ensemble de son œuvre montre que Thoreau, tout en mesurant parfaitement les limites et le biais idéologique de l’entreprise cartographique, y voyait aussi un outil irremplaçable de clarification et de mise au jour de phénomènes (humains et non humains) habituellement invisibles. Dans ses textes sur la nature comme dans ses essais plus explicitement politiques, la langue vagabonde et « extravagante » de Thoreau trouve ainsi dans les cartes un allié inattendu qui permet une redistribution polémique des spatialités et la mise en place d’un nouveau régime de visibilité.


2018

Thomas Paine and the French Revolution, by Carine Lounissi. Basingtoke/NY : Palgrave Macmillan, 2018.

This book explores Thomas Paine’s French decade, from the publication of the first part of Rights of Man in the spring of 1791 to his return trip to the United States in the fall of 1802. It examines Paine’s multifarious activities during this period as a thinker, writer, member of the French Convention, lobbyist, adviser to French governments, officious diplomat and propagandist. Using previously neglected sources and archival material, Carine Lounissi demonstrates both how his republicanism was challenged, bolstered and altered by this French experience, and how his positions at key moments of the history of the French experiment forced major participants in the Revolution to defend or question the kind of regime or of republic they wished to set up. As a member of the Lafayette circle when writing the manuscript of Rights of Man, of the Girondin constellation in the Convention, one of the few democrats who defended universal suffrage after Thermidor, and as a member of the Constitutional Circle which promoted a kind of republic which did not match his ideas, Paine baffled his contemporaries and still puzzles the present-day scholar. This book intends to offer a new perspective on Paine, and on how this major agent of revolutions contributed to the debate on the French Revolution both in France and outside France.


Louis Zukofsky, 80 fleurs. Traduction de l’anglais (États-Unis) et postface d’Abigail LANG. Paris : Nous, 2018.

Louis Zukofsky (1904-1978) est l’un des grands poètes américains du vingtième siècle. Il lance le mouvement « objectiviste » auquel sont associés Charles Reznikoff, George Oppen et Carl Rakosi. En 1928 il commence un long poème en 24 mouvements intitulé “A”, qu’il achèvera en 1974. En marge de ce « poème d’une vie », il continue à écrire des poèmes courts. 80 fleurs est son dernier livre, pour la première fois traduit en français. Il constitue en tout point un achèvement : l’aboutissement d’une poétique, la récapitulation de l’œuvre, une réinvention de la tradition lyrique.

Que faire une fois « le poème d’une vie » achevé ?

Projet.
Commencer à 70 ans pour finir à mon 80e anniversaire un  livre de chansons intitulé 80 Flowers.

Substance.
Uniquement les fleurs que j’ai réellement vues et toute la  botanique que j’aurai apprise en 10 ans.

Forme.
Chansons de 8 vers de 5 mots : 40 mots par poème, qui naissent de mes livres précédents et les condensent.¬


Penser l’après- Louis XIV : Histoire, mémoire, représentations (1715-2015). Sous la direction de Charles-Edouard Levillain et Sven Externbrink. Paris : Honoré Champion, 2018.

Le tricentenaire de la mort du Roi-Soleil en 2015 a fourni l’occasion de réfléchir à la longue et riche histoire des années 1660- 1715, ainsi qu’à son héritage et à sa mémoire. Le présent volume s’attache à une analyse de l’après-1715 en s’interrogeant sur la manière dont la lecture critique du règne de Louis XIV, amorcée bien avant l’âge des Lumières, est venue irriguer le flot des nationalismes européens au cours du second XIXe siècle, avant de se renouveler radicalement à partir du second XXe siècle, sous l’influence de nouvelles percées méthodologiques. Une réflexion est menée sur l’existence d’un décalage persistant entre une approche française et non-française (ou parfois anti-française) du règne de Louis XIV. Au-delà de la question attendue des historiographies comparées, les communications se penchent sur la naissance et le développement d’une sorte de vulgate autour de Louis XIV, un arsenal de clichés et de stéréotypes qui, encore aujourd’hui, servent de matrice dans la compréhension du Grand Siècle. Derrière la pérennité de certaines idées reçues sur le Roi- Soleil se pose en réalité la question du caractère paradigmatique du « siècle de Louis XIV » dans l’idée que l’on se fait de la pratique et de la représentation du pouvoir.


Ecrire l’histoire depuis les marges : une anthologie d’historiens africains-américains, 1855-1965., sous la direction de Hélène LE DANTEC-LOWRY, Claire PARFAIT, Matthieu RENAULT, Marie-Jeanne ROSSIGNOL et Pauline VERMEREN. Paris : les éditions de recherches en SHS (ed. web ), 2018.

Après une longue période d’oubli, les historiens africains-américains du XIXe siècle et des premières décennies du XXe siècle ont récemment été redécouverts. Leurs travaux sont à nouveau disponibles aux États-Unis et ont donné lieu à quelques monographies et ouvrages collectifs. En revanche, ils demeurent peu connus en France. Cette publication collective en ligne en libre accès est destinée à les faire connaître en proposant une sélection de chapitres et articles traduits en français pour la première fois. Chaque traduction s’accompagne d’une notice détaillée rédigée par un.e spécialiste, qui donne des indications biographiques sur leur auteur.e et permet de situer l’article ou le chapitre à la fois dans le contexte général de la période à laquelle il a été produit et dans l’historiographie africaine-américaine.

Cette anthologie de textes d’historiens et intellectuels africains-américains (dont deux femmes), constitue le troisième et dernier volet du projet Sorbonne Paris Cité « Écrire l’histoire depuis les marges ». Ce projet, porté par les universités Paris 13, Paris Diderot et Sorbonne Nouvelle, a rassemblé des spécialistes de l’Amérique du Nord, plus précisément en histoire, histoire du livre et philosophie, autour de la question de l’écriture de l’histoire depuis les marges, envisagée à partir du cas des historiens africains-américains des XIXe-XXe siècles.

L’anthologie soulève des questions pertinentes aujourd’hui encore, qu’il s’agisse de la question de la légitimité du militantisme dans les travaux d’un historien ou d’une historienne ou de l’exclusion de certaines catégories de la population du récit national.

Partenaires
Publication soutenue par Sorbonne Paris Cité, en particulier les universités Paris 13, Paris Diderot, Sorbonne Nouvelle.


Matière à réflexion. Du corps politique dans la fiction et les arts, par Catherine BERNARD. Paris : Pups, 2018.

Traversée par de profondes lignes de fracture, la société britannique contemporaine fait aujourd’hui l’expérience de la désunion et du doute. Ce sentiment de crise, qu’exprime le vote en faveur du Brexit, n’est en rien récent. La littérature et les arts plastiques britanniques savent, depuis le début des années 1980, que le corps politique du Royaume-Uni est le lieu d’un conflit des représentations qui ébranle les fondements mêmes de la mémoire collective comme du devenir démocratique. Dire cette crise, la représenter, la mettre en mots et en images, pour repenser le corps politique, telle est la mission que se sont assignés les écrivains et les artistes britanniques d’aujourd’hui. De Martin Amis à Kazuo Ishiguro, de Damien Hirst à Steve McQueen, ils nous convient à une expérience esthétique qui est aussi matière à réflexion. Réinvestissant la puissance politique de la représentation, ils se portent au plus près de la matière même du présent, là où elle dit le monde et se fait comptable de la fabrique même de la démocratie. La rencontre esthétique devient ainsi expérience politique incarnée, prise dans la matière du corps politique.
Du triomphe de Margaret Thatcher au New Labour de Tony Blair, de la crise du Welfare State au Brexit, de l’exposition « Sensation » (1997) qui consacre les Young British Artists, à l’invention de formes de création collectives, l’écriture et les arts visuels n’auront ainsi cessé de réfléchir le corps politique, d’en faire toucher la puissance de questionnement, pour mieux en réinventer les possibles. (Site de l’éditeur->http://pups.paris-sorbonne.fr/catalogue/arts-et-esthetique/mondes-anglophones/matiere-reflexion]).


2017

JPEGDickens and the Virtual City : Urban Perception and the Production of Social Space. Edited by Estelle Murail and Sara Thornton. Palgrave Macmillan, 2017.

This book explores the aesthetic practices used by Dickens to make the space which we have come to know as the Dickensian City. It concentrates on three very precise techniques for the production of social space (counter-mapping, overlaying and troping). The chapters show the scapes and writings which influenced him and the way he transformed them, packaged them and passed them on for future use. The city is shown to be an imagined or virtual world but with a serious aim for a serious game : Dickens sets up a workshop for the simulation of real societies and cities. This urban building is transferable to other literatures and medial forms. The book offers vital understanding of how writing and image work in particular ways to recreate and re-enchant society and the built environment. It will be of interest to scholars of literature, media, film, urban studies, politics and economics. (Publisher’s website).


L’Europe des femmes XVIIIe-XXIe siècle. Ouvrage collectif pensé et réalisé par Peggy Bette, Sonia Bledniak, Myriam Boussahba-Bravard, Anne-Laure Briatte, Véronique Garrigues, Louis-Pascal Jacquemond, Julie Le Gac, Amandine Malivin, Dominique Picco, Yannick Ripa, Mélanie Traversier et Fabrice Virgili. Coordonné par Julie Le Gac et Fabrice Virgili. (Perrin, 2017).

Il n’existait pas encore de recueil de documents sur l’histoire des femmes du XVIIIe siècle à nos jours, pas plus en France qu’en Europe. Avec cet ouvrage, nous revenons aux sources. Fictions, chansons, discours, essais, correspondances – dans leur langue originale et leur traduction française – mais aussi documents iconographiques se font ici l’écho de trois siècles d’histoire européenne et des aspirations ou, au contraire, des obstacles à une plus grande égalité entre les sexes (site de l’éditeur).


Counting Americans : How the U.S. Census Classified the Nation. By Paul Schor. (Oxford University Press, 2017).

By tracing the evolution of the categories the United States used to count and classify its population from 1790 to 1940, Paul Schor shows that, far from being simply a reflection of society or a mere instrument of power, censuses are actually complex negotiations between the state, experts, and the population itself. The census is not an administrative or scientific act, but a political one. Counting Americans is a social history exploring the political stakes that pitted various interests and groups of people against each other as population categories were constantly redefined. Utilizing new archival material from the Census Bureau, this study pays needed attention to the long arc of contested changes in race and census-making. It traces changes in how race mattered in the United States during the era of legal slavery, through its fraught end, and then during (and past) the period of Jim Crow laws, which set different ethnic groups in conflict. And it shows how those developing policies also provided a template for classifying Asian groups and white ethnic immigrants from southern and eastern Europe—and how they continue to influence the newly complicated racial imaginings informing censuses in the second half of the twentieth century and beyond (Publisher’s website).


Distant Ripples of the British Abolitionist Wave : Africa, Asia and the Americas. Edited by Myriam Cottias & Marie-Jeanne Rossignol (Africa World Press Books, 2017).

This collection of essays probes British efforts to abolish the slave trade internationally in the 19th century and how they impacted local discourses and practices relating to slavery and abolition in other continents and countries (Africa, the Americas, Asia). Coming in the wake of the bicentennial of the abolition of the slave trade by Britain in 1807, it insists on the ambiguous imperial ambitions of Britain, as well as on local initiatives to abolish slavery which did not simply draw their inspiration from Britain and the humanitarian rhetoric of the abolitionists.

The book also highlights local resistance and opposition to British influence exerted through diplomatic and economic pressure, in an age of nationalism and still profitable slave-based economies. It portrays the 19th-century movement to abolish slavery as a truly international phenomenon, responding to local and national rationales and discourses as well as British influence. (Publisher’s website).


Women in International and Universal Exhibitions, 1876–1937. Edited by Rebecca Rogers and Myriam Boussahba-Bravard (Routledge, 2017).

This book argues for the importance of bringing women and gender more directly into the dynamic field of exposition studies. Reclaiming women for the history of world fairs (1876-1937), it also seeks to introduce new voices into these studies, dialoguing across disciplinary and national historiographies... (Publisher’s website)

Table of Contents and contributors


Le Tendre Inventaire des vivants & des morts d’Eleni Sikelianos. Traduit de l’anglais (États-unis) et postface par Béatrice Trotignon.

Eleni Sikelianos nous entraîne ici à l’orée d’une forêt obscure : après la lumière qui baignait ses précédents recueils de ses diffractions et éblouissements (Du soleil, de l’histoire, de la vision ; Le Poème Californie), voici venu le règne de l’ombre, propice aux collisions. Passé, présent et futur s’entrechoquent ; rêves et réalités s’imbriquent ; histoire et fiction se mêlent tandis que les figures poétiques et le langage scientifique se pollinisent. Les vivants et les morts s’enlacent, se parlent souvent sans se comprendre et se dérobent dans la nuit. On croise en particulier les membres de la famille Sikelianos, comme ce père insaisissable et cette grand-mère hors-normes dont la poète a déjà dressé d’étonnants anti-portraits kaléidoscopiques (Le livre de Jon ; Animale Machine, La Grecque prodige), ou sa toute jeune fille, Eva, propulsée dans la vie et dans l’apprentissage du langage. On retrouve aussi, dans ce Tendre Inventaire, les fantômes de nos ancêtres préhistoriques et leurs traces terriblement évanescentes, ainsi que les figures qui peuplent nos mythes, nos comptines d’enfants, nos cauchemars et nos rêves. (Site de l’éditeur).


Une histoire de la Guinée d’Anthony Benezet.

Avec Une histoire de la Guinée, la traduction de Some Historical Account of Guinea, publiée en 1771 à Philadelphie, le public français dispose enfin de la « Bible » de l’antiesclavagisme anglo-américain au 18e siècle.

Texte établi et présenté par Marie-Jeanne Rossignol et Bertrand Van Ruymbeke, avec la collaboration de Claire Bourhis-Mariotti, Anne-Claire Faucquez, Jeanne-Henriette Louis, Anne-Marie Libério et Elodie Peyrol-Kleber (Société Française du 18e siècle, 2017).


Indefinite Visions : Cinema and the Attractions of Uncertainty. Edited by Martine Beugnet, Allan Cameron, Arild Fetveit. (Edinburgh University Press, 2017).

This collection concerns itself with the aesthetics, concepts and politics of indefinite and obscured moving images, examining what is at stake in their foregrounding of materiality and mediation, evanescence and flux. Pursuing a range of approaches (spanning history, theory and close analysis), the authors in this volume investigate techniques, effects and themes that emerge from the wilful excavation of the moving image’s formal and material base. (Publisher’s website).


Postwar Conservatism, A Transnational Investigation. Britain, France, and the United States, 1930-1990. Edited by Clarisse Berthezène and Jean-Christian Vinel (Palgrave Macmillan, 2017).

This volume offers a unique comparative perspective on post-war conservatism, as it traces the rise and mutations of conservative ideas in three countries – Britain, France and the United States - across a ‘short’ twentieth century (1929-1990) and examines the reconfiguration of conservatism as a transnational phenomenon. (Publisher’s website)


Sensing the World : Taste and the Sense in the Eighteenth Century (II). Edited by Frédéric Ogée (Wissenschaftlicher Verlag Trier, 2017).

The idea that human existence is very much about the recording and understanding of one’s body’s operations became a central Enlightenment concern. Modern identity (life in the modern world) is therefore very much a matter of Taste, taste of oneself and taste of the world, which requires a heightened awareness of the operations of the senses. This, very much, is what the contributors to the present volume have been working on together for some years, and which their essays in this collection try to address from their different perspectives. They propose a remarkable variety of case studies which examine the way taste and the senses ‘vibrated’ and how they came into resonance during the Enlightenment period (publisher’s website).

Table of Contents


L’attrait du Flou. Par Martine Beugnet (Yellow Now, 2017).

Le flou, dans son acception commune, est d’abord le signe d’une déficience, un manque de définition. Aussi le langage cinématographique, dans ce qu’il a de plus convenu, nous a-t-il habitués à considérer le passage du flou au net comme une forme d’actualisation : la forme floue, l’image bougée, sont de simples substrats de l’image nette et stable dans laquelle elles s’accomplissent et se stabilisent, en attei- gnant, dans l’idéal, la précision de contours et de détails propre à la HD... (site de l’éditeur).


Circulation. Edited by François Brunet (University of Chicago Press, for the Terra Foundation of American Art, 2017).

The third volume in the Terra Foundation Essays series, Circulation brings together an international and interdisciplinary team of scholars, including Thierry Gervais, Tom Gunning, J. M. Mancini, Frank Mehring, and Hélène Valance, who map the multiple planes where artistic meaning has been produced by the circulation of art from the eighteenth century to the present. The book looks at both broad historical trends and the successes and failures of particular works of art from a wide variety of artists and styles. Together, the contributions significantly expand the conceptual and methodological terrain of scholarship on American art. (Publisher’s website).


La photographie histoire et contre-histoire, par François Brunet (PUF, 2017).

L’idée de photographie a longtemps été liée à celle de reproduction de la réalité ; d’où son rapport conflictuel à l’art, mais aussi son rapport diffus à l’histoire. D’innombrables collections de « documents » ont été accumulées et diffusées sans visée précise et c’est l’œuvre du temps qui en a fait des « archives », objets d’une véritable ruée à l’ère numérique ; alors que la photographie sert l’histoire, elle instruit en parallèle la critique des histoires reçues. Le XXe siècle a entretemps découvert qu’elle avait, ou était, une histoire, et il s’est agi d’en penser la logique et les contours. Entre l’histoire de la photographie comme médium, en particulier aux États-Unis, et l’histoire ou contre-histoire par l’image, ce livre retrace la relation complexe et contradictoire de ce que Paul Valéry appelait la « notion de photographie » avec la science du passé. (Site de l’éditeur).


2016

Decolonizing Sexualities : Transnational Perspectives, Critical Interventions, sous la direction de Sandeep Bakshi, Suhraiya Jivraj, Silvia Posocco. Counterpress, 2016.

This book contributes to the critical field of queer decolonial studies by demonstrating how sexuality, race, gender and religion intersect transnationally. The volume maps some of the specifically local issues as well as the common ones affecting queer/trans people of colour (qtpoc). The contributions are not delimited by traditional academic style but rather draw on creative inspiration to produce knowledge and insight through various styles and formats, including poetry, essays, statements, manifestos, as well as academic mash-ups. Queering coloniality and the epistemic categories that classify people means to disobey and delink from the coloniality of knowledge and of being. At this intersection, decolonial queerness is necessary not only to resist coloniality but, above all, to re-exist and re-emerge decolonially. (Site de l’éditeur).


L’impossible présidence impériale. Le contrôle législatif aux Etats-Unis, par François Vergniolle de Chantal (Éditions du CNRS, 2016).

Le président des États-Unis serait l’homme – ou la femme – le plus puissant de la planète. Cette perception commune, sans cesse alimentée par les productions d’Hollywood, n’en est pas moins fausse. Contraint par les multiples obstacles des checks and balances constitutionnels, le président doit notamment faire face au Législatif le plus puissant et le plus autonome du monde. La séparation des pouvoirs a en effet permis au Congrès de se construire comme un partenaire indomptable, et souvent capricieux, de la Présidence sans que celle-ci ne puisse intervenir. Le contrôle législatif ainsi créé et protégé repose en particulier – c’est là l’argument central de cet ouvrage – sur la chambre haute, le Sénat, qui dispose en son sein de multiples ressources procédurales lui permettant de bloquer les initiatives présidentielles.

En mobilisant le droit constitutionnel, l’histoire et la science politique, cet essai se propose de mettre en relief les modalités d’action du Congrès, et notamment du Sénat, pour souligner que la Présidence impériale est au contraire, pour reprendre le mot de Gerald Ford, bien souvent en péril. (Site de l’éditeur).


Jack London, Romans, récits et nouvelles I, II. Trad. de l’anglais (États-Unis) par un collectif de traducteurs. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski (Collection Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2016).

Nul n’est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu’à l’université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu’à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination « Jack London » incarnerait l’esprit d’aventure sous ses formes les plus violentes....(site de l’éditeur).


The Atlantic World of Anthony Benezet (1713-1784) : From French Reformation to North American Quaker Antislavery Activism. Edited by Marie-Jeanne Rossignol and Bertrand Van Ruymbeke (Brill, 2016).

In The Atlantic World of Anthony Benezet (1713-1784) : From French Reformation to North American Quaker Antislavery Activism, Marie-Jeanne Rossignol and Bertrand Van Ruymbeke offer the first scholarly study fully examining Anthony Benezet, inspirator of 18th-century antislavery activism, as an Atlantic figure. Contributions cover his Huguenot heritage and later influence on the French antislavery movement (which had never been explored as thoroughly before) as well as his Quaker faith and connections with the Quaker community in the British Atlantic world (in the North American colonies as well as in Britain). Beyond the Quaker community, his preoccupation with Africa is highlighted, and further research is also encouraged reconciling Benezet studies with those on black rebels and founders in the Atlantic world (Publisher’s website).


Puritains d’Amérique : Prestige et déclin d’une théocratie - Textes choisis 1620-1750. Édition dirigée par Agnès Derail (Éditions rue d’Ulm, 2016).

Longue est l’ombre portée de l’aventure puritaine qu’inaugurèrent en 1620 les Pèlerins de la Mayflower et les quelques centaines de dissidents venus d’Angleterre lors de la Grande Migration de 1630, afin de poursuivre la Réforme protestante inachevée dans la Vieille Europe et de planter sur les rives américaines les fondations d’une Nouvelle Jérusalem. Si cette entreprise nous est parvenue avec son cortège de mythes et légendes, ou à travers les strates historiographiques qui ont exposé son prestige ou les causes de son déclin, le vaste corpus d’écrits qu’elle a engendré nous reste quelque peu étranger. Orthodoxes ou hérétiques, théologiens ou poètes, visionnaires ou pragmatiques, les puritains d’Amérique furent nombreux à tenter de donner un sens, par l’écriture, à l’exil et à la colonisation. En traduisant les textes présentés ici, nous avons moins cherché à rendre leurs auteurs familiers qu’à offrir au lecteur l’occasion de percevoir la singularité de leur expérience. (Site de l’éditeur).


Conservatismes en mouvement : Une approche transnationale au XXe siècle. Sous la direction de Clarisse Berthezène & Jean-Christian Vinel (Les Éditions de l’EHESS, 2016).

Omniprésent dans les débats politiques en France, le conservatisme est si difficile à appréhender que l’on se contente souvent d’y voir une attitude plutôt qu’un courant de pensée ou un ensemble de mouvements.

Fruit d’une collaboration entre historiens français, britanniques et américains, cet ouvrage établit des parallèles entre les histoires des mouvements conservateurs sur trois pays entre 1930 et 1990, et permet de jeter un regard nouveau sur les origines de la « révolution conservatrice » des années 1980. (Site de l’éditeur).


Ma Vie de Lyn Hejinian. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Abigail Lang, Maïtreyi et Nicolas Pesquès (titre original : My Life and My Life in the Nineties, Shark Books, 2003). Postfaces de Abigail Lang et Nicolas Pesquès (Les presses du réel, 2016).

Best-seller de l’avant-garde Language, prodigieuse collection de phrases, autobiographie expérimentale, My Life se compose de 45 chapitres de 45 phrases écrites à 45 ans. On pourra y suivre une enfance californienne dans les années 1950, une méditation sur la mémoire et la langue, une jeunesse dans l’Amérique contestataire des années 1960, une vie à lire (plusieurs livres à la fois, en général trois ; Montaigne en 1979 ; de la théorie en mangeant un plat de carottes…), une réflexion sur le réalisme en littérature, sans oublier des conseils pour manger son pudding « selon un plan »...(site de l’éditeur).


Change numérique – Édition intégrale de la revue Change (1968-1983). L’édition numérique de la revue d’avant-garde Change dans un fichier PDF (fac-similé) de 8482 pages permettant une recherche par terme au sein des 42 numéros. Edité par Abigail Lang. Compilation numérique et indexation réalisées par Dominique Pasqualini et Olivier Perriquet. (Les presses du réel, 2016).

Construit autour d’un groupe initial constitué de Jean Pierre Faye, Maurice Roche et Jacques Roubaud, le collectif Change aura compté parmi ses membres réguliers Philippe Boyer, Yves Buin, Jean-Claude Montel, Jean Paris, Léon Robel et Mitsou Ronat, et n’aura eu de cesse d’élargir le cercle pour ouvrir le dialogue avec d’autres revues du monde entier dans un « set international »...(site de l’éditeur).

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